Éditeurs de texte recommandés pour Ubuntu : les meilleurs choix selon les cas d’usage et guide d’installation de la saisie japonaise

目次

1. Introduction

Choisir un éditeur de texte sous Ubuntu

Ubuntu est l’une des distributions Linux les plus largement supportées, prisée par des utilisateurs allant des débutants aux professionnels avancés. Elle est reconnue pour son environnement de bureau convivial et son riche écosystème logiciel. Un facteur clé qui influence fortement la productivité est le choix d’un éditeur de texte.

Qu’il s’agisse de prendre des notes quotidiennes, de programmer ou de configurer le système, les situations où vous manipulez du texte sous Ubuntu sont innombrables. Choisir un éditeur qui s’adapte à votre flux de travail améliore directement l’efficacité et réduit la frustration.

Problèmes de saisie japonaise spécifiques à Ubuntu

Cependant, de nombreux utilisateurs rencontrent des difficultés liées à la saisie de texte japonais lorsqu’ils utilisent des éditeurs de texte sous Ubuntu.
Des problèmes tels que des caractères dupliqués, le changement de mode de saisie qui ne fonctionne pas, ou l’indisponibilité de la saisie japonaise dans certains éditeurs sont beaucoup plus fréquents sur les distributions Linux que sous Windows ou macOS.

Cela s’explique par le fait qu’Ubuntu repose sur un système appelé méthode d’entrée (Input Method, IM) pour gérer la saisie japonaise. Une mauvaise configuration ou une incompatibilité entre l’IM et l’éditeur provoque souvent ces problèmes.

Objectif de cet article et bénéfices pour les lecteurs

Cet article explique clairement les sujets suivants aux utilisateurs d’Ubuntu :

  • Éditeurs de texte recommandés selon les cas d’usage
  • Fonctionnalités, avantages et inconvénients de chaque éditeur
  • Comment configurer la saisie japonaise sous Ubuntu
  • Problèmes courants de saisie japonaise et leurs solutions
  • Questions fréquentes (FAQ)

Ce guide est particulièrement utile pour les utilisateurs qui rencontrent des problèmes de saisie japonaise ou qui ne savent pas quel éditeur choisir.

Que vous soyez nouveau sous Ubuntu ou un utilisateur expérimenté cherchant un environnement de développement ou d’écriture plus confortable, cet article est conçu pour vous accompagner.

2. [For Beginners] Types d’éditeurs et comment choisir

Qu’est‑ce qu’un éditeur de texte ? Son rôle sous Ubuntu

Un éditeur de texte est un logiciel utilisé pour créer et modifier des fichiers texte brut. Sous Ubuntu et les autres systèmes Linux, les éditeurs de texte servent à de nombreuses fins, notamment l’édition de fichiers de configuration, l’écriture de programmes et la prise de notes.

On peut les considérer comme l’équivalent du Bloc‑notes sous Windows ou de TextEdit sous macOS. Cependant, Ubuntu propose une variété bien plus large d’éditeurs adaptés à différents niveaux de compétence et cas d’usage.

Différence entre les éditeurs GUI et les éditeurs CLI

Les éditeurs de texte sous Ubuntu se divisent généralement en deux catégories : les éditeurs GUI et les éditeurs CLI.

  • Éditeurs GUI (Interface Graphique) Ces éditeurs offrent une interface graphique et supportent une utilisation intuitive à la souris. Ils sont fortement recommandés pour les débutants. Exemples : GNOME Text Editor et Visual Studio Code.
  • Éditeurs CLI (Interface en Ligne de Commande) Ces éditeurs s’exécutent dans le terminal et sont principalement contrôlés au clavier. Exemples : Vim et nano. Ils sont légers et rapides mais nécessitent du temps pour être maîtrisés.

Le meilleur choix dépend de votre flux de travail et de votre niveau de compétence technique.

Différence entre les éditeurs de texte et les éditeurs de code

Certains éditeurs de texte sont spécialisés en tant qu’éditeurs de code. Les principales différences sont présentées ci‑dessous.

CategoryText EditorCode Editor
Primary UseNotes, documents, configuration filesProgramming and development
FeaturesBasic text editingSyntax highlighting, code completion, debugging
ExamplesGNOME Text Editor, MousepadVisual Studio Code, Vim, Sublime Text

Les éditeurs de texte légers sont idéaux pour des tâches d’édition simples, tandis que le travail de développement bénéficie d’éditeurs de code riches en fonctionnalités.

Référence rapide : éditeurs selon le cas d’usage

Le tableau ci‑dessous compare les éditeurs Ubuntu populaires en fonction du cas d’usage et du support de la langue japonaise.

EditorGUI / CLIBest UseJapanese Support
GNOME Text EditorGUIDocuments, configuration files
Visual Studio CodeGUIProgramming, development
nanoCLILight terminal editing△ (limited)
VimCLIAdvanced development○ (with configuration)
EmacsCLIMulti-purpose editing
Mousepad / KateGUILightweight desktop environments

Choisir le bon éditeur en se basant sur cette comparaison peut grandement améliorer votre expérience sous Ubuntu.

3. [By Use Case] 7 éditeurs de texte recommandés pour Ubuntu

3-1. GNOME Text Editor (anciennement gedit)

Un éditeur simple, idéal pour les débutants et l’usage quotidien

Il s’agit de l’éditeur GUI par défaut d’Ubuntu, auparavant connu sous le nom de « gedit ». Il est intuitif, léger et très stable.

  • Fonctionnalités clés
  • Interface simple avec une faible consommation de ressources
  • Prend en charge les extensions basées sur des plugins
  • Édition à onglets prise en charge
  • Notes sur la saisie japonaise La saisie japonaise fonctionne généralement sans problème. Cependant, selon la version ou la méthode de saisie (IM), certains utilisateurs rencontrent une saisie de caractères en double. Dans ces cas, revenir à la version legacy de gedit (expliquée plus tard) peut être efficace.

3-2. Visual Studio Code (VS Code)

Un éditeur très populaire et riche en fonctionnalités pour les développeurs

Un éditeur de code source gratuit fourni par Microsoft. Il prend en charge un large éventail de langages de programmation tels que Python et JavaScript grâce à son vaste écosystème d’extensions.

  • Fonctionnalités clés
  • Complétion de code basée sur IntelliSense
  • Intégration Git intégrée et terminal
  • Prise en charge du japonais via des packs de langue
  • Installation sur Ubuntu Peut être installé facilement via les paquets Snap ou deb. Les performances de démarrage sont relativement rapides.
  • Notes sur la saisie japonaise Certains utilisateurs rencontrent des problèmes avec IBus + Mozc. Passer à Fcitx donne souvent un comportement plus stable.

3-3. nano

Un éditeur terminal léger et convivial pour les débutants

nano est un éditeur de texte en ligne de commande (CLI) facile à utiliser, même pour les débutants. Il est fréquemment utilisé pour éditer des fichiers de configuration.

  • Fonctionnalités clés
  • Opérations de touches intuitives avec aide à l’écran
  • Aucune installation requise sur la plupart des systèmes Ubuntu
  • Enregistrement et sortie de fichiers simples
  • Notes sur la saisie japonaise La saisie japonaise est possible, mais des problèmes de désalignement d’affichage ou de coupure de ligne peuvent survenir. Utiliser l’encodage UTF-8 et une police de terminal compatible avec le japonais peut aider à atténuer ces problèmes.

3-4. Vim

Un éditeur CLI puissant axé sur l’efficacité du clavier

Vim est une version améliorée de vi et est largement utilisé par les professionnels Linux. Bien qu’il ait une courbe d’apprentissage raide, il offre une efficacité exceptionnelle une fois maîtrisé.

  • Fonctionnalités clés
  • Démarrage extrêmement rapide et grande personnalisabilité
  • Prend en charge les macros et le scripting pour l’automatisation
  • Peut être étendu avec des plugins pour imiter le comportement d’une interface graphique
  • Notes sur l’environnement japonais Avec des paramètres UTF-8 appropriés dans .vimrc et une police de terminal compatible avec le japonais, Vim peut être utilisé confortablement. Cependant, certains utilisateurs peuvent trouver le comportement de conversion japonais légèrement maladroit sans réglages fins.

3-5. Emacs

Un éditeur très personnalisable et polyvalent

Aux côtés de Vim, Emacs est l’un des deux principaux éditeurs CLI. Bien que son style de fonctionnement soit unique, il peut fonctionner comme un IDE complet une fois configuré.

  • Fonctionnalités clés
  • Extensibilité importante basée sur Lisp
  • Peut gérer le courrier électronique, les calendriers et la navigation web en plus de l’édition de texte
  • Des versions GUI sont également disponibles
  • Support de la saisie japonaise Emacs met depuis longtemps l’accent sur le support multilingue et fonctionne généralement bien avec la saisie japonaise. L’intégration avec Mozc est fluide.

3-6. Sublime Text

Un éditeur rapide avec une interface moderne et raffinée

Un éditeur multiplateforme populaire connu pour sa rapidité et son interface élégante. La version d’évaluation gratuite n’a presque aucune limitation fonctionnelle.

  • Fonctionnalités clés
  • Coloration syntaxique pour de nombreux langages de programmation
  • Raccourcis clavier hautement personnalisables
  • Gestion efficace des gros fichiers
  • Notes Ubuntu et saisie japonaise La saisie japonaise fonctionne généralement, mais des problèmes tels que des fenêtres de candidats de conversion invisibles peuvent survenir. Ceux-ci peuvent souvent être résolus via les paramètres ou des plugins.

3-7. Mousepad / Kate

Éditeurs simples pour les environnements de bureau légers

Mousepad est couramment utilisé dans les environnements Xfce, tandis que Kate est standard dans KDE. Les deux offrent une convivialité similaire à GNOME Text Editor avec d’excellentes performances.

  • Fonctionnalités clés
  • Fonctionnement rapide basé sur GTK (Mousepad) ou Qt (Kate)
  • Bien adapté aux distributions dérivées d’Ubuntu
  • Prise en charge de l’édition à onglets multiples
  • Notes sur la saisie japonaise La saisie japonaise fonctionne de manière fiable dans la plupart des cas, ce qui rend ces éditeurs idéaux pour les utilisateurs qui souhaitent des éditeurs GUI légers avec un solide support du japonais.

4. Configuration et dépannage de la saisie japonaise

Différences entre IBus et Fcitx

Ubuntu utilise soit IBus, soit Fcitx comme cadre de méthode de saisie japonaise. Le choix influence le comportement de la frappe et la stabilité de la conversion.

ItemIBusFcitx
DefaultUbuntu standardUsed in some distributions (e.g., Kubuntu)
StabilityStable and easy to set upFeature-rich but more complex
ExtensibilityLimitedRich themes and extensions
Compatibility with Mozc

Pour les débutants, IBus + Mozc est recommandé. Cependant, certaines applications comme VS Code fonctionnent de manière plus fiable avec Fcitx.

Installation de Mozc et configuration de base

Mozc est un moteur de saisie japonaise open source basé sur Google Japanese Input. Il offre une grande précision de conversion et est largement utilisé sur Ubuntu.

Étapes d’installation de Mozc (en utilisant IBus) :

sudo apt update
sudo apt install ibus-mozc

Après l’installation, déconnectez-vous une fois puis reconnectez-vous.

Activation de la méthode de saisie :

  1. Ouvrez ParamètresRégion et langueSources d’entrée
  2. Cliquez sur + et ajoutez Japanese (Mozc)
  3. Changez de source d’entrée à l’aide d’un raccourci clavier tel que Super + Space

Utilisation de Fcitx à la place (optionnel)

sudo apt install fcitx-mozc

Après l’installation, sélectionnez Mozc dans l’outil de configuration de Fcitx et ajustez la priorité de la méthode de saisie si nécessaire.

Problèmes courants de saisie japonaise et solutions

En raison de problèmes de méthode de saisie, les utilisateurs d’Ubuntu peuvent rencontrer les problèmes suivants. Voici leurs causes et solutions.

Problème 1 : Saisie de caractères en double

Exemple : Les caractères apparaissent deux fois lors de la saisie en hiragana.

Principales causes :

  • Problèmes de compatibilité entre l’éditeur de texte GNOME ou les applications basées sur Electron
  • Bugs dans IBus ou Mozc

Solutions :

  • Revenir à l’éditeur gedit hérité
    sudo apt install gedit
    
  • Ou passer à Fcitx + Mozc

Problème 2 : La saisie japonaise ne fonctionne pas du tout

Principales causes :

  • Méthode de saisie non configurée
  • Moteur de saisie japonaise non installé

Solutions :

  • Exécutez ibus-setup ou fcitx-config-gtk3 et vérifiez les paramètres de la méthode de saisie
  • Confirmez que le paquet mozc est installé
  • Déconnectez-vous et reconnectez-vous pour redémarrer la méthode de saisie

Problème 3 : Les candidats de conversion ne s’affichent pas dans VS Code ou Emacs

Cause principale :

  • Problèmes de compatibilité du framework UI (Electron, GTK, etc.)

Solutions :

  • Définissez explicitement les variables d’environnement dans .bashrc
    export GTK_IM_MODULE=ibus
    export XMODIFIERS=@im=ibus
    
  • Passer à Fcitx peut également résoudre le problème

Dernier recours : Reconstruire l’environnement de la méthode de saisie

Si les problèmes persistent, réinitialiser et reconstruire l’environnement de la méthode de saisie peut aider.

sudo apt purge ibus-mozc fcitx-mozc
sudo apt install fcitx-mozc

Ensuite, reconfigurez la méthode de saisie à l’aide d’outils tels que fcitx-config-gtk3.

5. Questions fréquemment posées (FAQ)

Q1. Pourquoi l’éditeur de texte GNOME duplique-t-il la saisie japonaise ?

Réponse : Ce problème est causé par des problèmes de compatibilité entre le nouvel éditeur de texte GNOME (le successeur de gedit introduit dans Ubuntu 22.04+) et le système de saisie japonaise (IBus + Mozc).

Solutions :

  • Installez et utilisez la version héritée de gedit
    sudo apt install gedit
    
  • Ou passez à Fcitx + Mozc

Q2. La saisie japonaise ne fonctionne pas dans Visual Studio Code. Que faire ?

Réponse : VS Code fonctionne sur Electron, ce qui peut entraîner des problèmes de compatibilité avec IBus ou Fcitx.

Solutions :

  • Passez à Fcitx + Mozc
  • Définissez les variables d’environnement suivantes dans .bashrc :
    export GTK_IM_MODULE=fcitx
    export QT_IM_MODULE=fcitx
    export XMODIFIERS="@im=fcitx"
    

Q3. Pourquoi nano ou Vim affichent-ils des caractères japonais illisibles ?

Réponse :
Les éditeurs en ligne de commande dépendent fortement du codage du terminal et de la configuration des polices. Si la police du terminal ne prend pas en charge les caractères japonais, des problèmes d’affichage surviennent.

Solutions :

  • Sélectionnez une police compatible avec le japonais, telle que Noto Sans Mono CJK JP, dans les paramètres de votre terminal
  • Ajoutez ce qui suit à .vimrc :
    set encoding=utf-8
    set fileencodings=utf-8,iso-2022-jp,euc-jp,sjis
    

Q4. Les raccourcis de changement de mode d’entrée ne fonctionnent pas

Réponse :
Les raccourcis par défaut de Mozc incluent Half-width/Full-width ou Super + Space. Ils peuvent ne pas fonctionner selon la disposition du clavier ou la configuration du IM.

Solutions :

  • Vérifiez ParamètresRaccourcis clavierChanger la source d’entrée
  • Personnalisez les raccourcis dans les préférences de Mozc

Q5. Les fenêtres de candidats de conversion n’apparaissent pas dans Emacs ou Sublime Text

Réponse :
Ce problème est causé par des limitations de rendu ou de compatibilité du IM.

Solutions :

  • Passez à Fcitx + Mozc
  • Désactivez les fenêtres de suggestion dans Mozc et utilisez le mode de conversion en ligne

6. Résumé et prochaines étapes

Le choix de l’éditeur et la compatibilité de la saisie japonaise sont importants

Ubuntu offre une grande flexibilité, mais le choix de l’éditeur et de la méthode de saisie affecte considérablement l’utilisabilité.

Cet article a couvert :

  • Différences entre les éditeurs de texte et les éditeurs de code
  • Caractéristiques des éditeurs GUI vs CLI
  • Sept éditeurs recommandés selon les cas d’utilisation
  • Configuration de la saisie japonaise avec Mozc, IBus et Fcitx
  • Problèmes courants et méthodes de dépannage

Les débutants bénéficieront d’éditeurs GUI simples tels que GNOME Text Editor ou Mousepad, tandis que les développeurs préféreront Visual Studio Code ou Vim.

Pour la saisie japonaise, Mozc constitue une base solide, mais choisir le bon framework IM en fonction de la compatibilité de l’éditeur est essentiel.

Les problèmes sont inévitables — la connaissance est la solution

Des problèmes inattendus peuvent survenir selon les versions d’Ubuntu, les environnements et les éditeurs. Avec les connaissances de dépannage fournies ici, la plupart des problèmes peuvent être résolus calmement et efficacement.

Réflexions finales

La force d’Ubuntu réside dans sa flexibilité et sa personnalisation. Une fois que vous avez trouvé l’éditeur et la configuration d’entrée qui vous conviennent, votre flux de travail s’améliorera considérablement.

Nous espérons que cet article vous aidera à franchir la prochaine étape vers un environnement Ubuntu confortable et productif.